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Son intérêt pour le vin est devenu une vraie passion qui l’a menée au concours du Meilleur sommelier à Maurice en 2022. Shani Ramasawmy, jeune sommelière de talent des hôtels et resorts Constance, ou devrions-nous dire l’étoile montante du service sommellerie des hôtels Constance, nous dit tout sur cette belle réussite.
Lisez la suite, nous vous promettons qu’elle vous mettra de bonne humeur 😉
Un moment de fierté et de satisfaction que Shani et l’ensemble de l’équipe dynamique des hôtels Constance savourent,
et ce n’est que le début pour Shani.
Résidant à Floréal à Maurice, Shani a passé son bachelor Management International de l’Hôtellerie à l’Institut Paul Bocuse à Lyon, puis un MBA en Direction d’hôtellerie internationale à Vatel Maurice. Sa passion et son désir de devenir sommelière se sont intensifiés lorsqu’elle a rencontré Jérôme Faure et Jorald Julie ; le chef sommelier et l’assistant sommelier des hôtels et resorts Constance.
Suivant les conseils de Jérôme, Shani est retournée une nouvelle fois en France pour obtenir son diplôme en vin à l’école Le Cordon Bleu de Paris. De retour à Maurice en 2020, elle a rejoint Bacchanale Ltd pendant un an puis a intégré la gestion hôtelière Constance, revenant là où tout avait commencé.
« J’aime la passion, le travail acharné et le sentiment d’appartenance dans la cave à vins Constance... » - Shani
On dit qu’une personne traverse votre vie pour vous apprendre quelque chose ou pour que vous lui appreniez quelque chose... Qu’aimeriez-vous répondre à cela ?
« Oui, en effet. Avec Jérôme et Jorald, j’ai eu la chance de rencontrer différents vignerons, sommeliers et autres personnes de ce secteur.
De retour en France pour mon diplôme au Cordon Bleu, j’ai eu un professeur exceptionnel et passionné, M. Frank Ramage, qui a énormément contribué à mon savoir sur le vin. J’ai eu l’opportunité de faire un stage au Mandarin Oriental à Paris avec David Biraud en 2018, ainsi qu’un stage au Vantre avec Marco Pelletier et Thomas Simian.
À Bacchanale, j’ai rencontré Sébastien et Alexandre qui m’ont appris l’aspect commercial de ce domaine.
Qu’est-ce qui vous a donné envie d’être sommelière dans les hôtels et resorts Constance ? Depuis combien de temps y travaillez-vous et quels sont vos différents rôles le cas échéant ?
« J’étais stagiaire en 2016 et 2017 et j’ai officiellement intégré l’équipe en janvier 2020. Je travaille comme sommelière et suis chargée de tous les événements du vin.
Ce qui m’a motivée, sans aucun doute : Jérôme et Jorald.
Jérôme pour sa vision, sa passion, son désir de faire prospérer la cave à vins Constance, sa générosité et sa volonté de se former en permanence pour assurer un service parfait.
Jorald pour sa passion, son talent en tant que sommelier et son évolution de carrière au sein des hôtels Constance.
J’adore le voir travailler, son excellent service avec les clients, sa gestuelle et sa façon de décrire les vins sont impressionnantes !
Comme les bons vins, tous deux sont pleins de connaissances et de passion. Ils sont l’essence de la cave Constance, si je peux dire. »
Nommez trois choses que vous aimez en tant que sommelière
« Être ambassadrice des vignerons.
L’interaction avec les clients, le partage de connaissances, les accords mets-vins
Former les sommeliers en devenir à ce travail incroyable. »
Votre vin préféré ? Vignoble ?
« Il y en a tellement ! Si je devais en choisir un : Chambolle-Musigny 1er cru les Amoureuses de chez Nicolas Groffier. J’aime l’élégance et la douceur délicates de cet excellent vin.
Je n’ai pas visité tous les vignobles du monde, alors j’adorerais aller à la vallée du Douro ou en Nouvelle-Zélande.
Sinon, pour le moment, je dirais que c’est la vallée de la Loire avec leurs incroyables caves troglodytes. »
Il y a peu de femmes sommelières, qu’en pensez-vous ?
« Je me sens fière, je crois que pendant de longues années, le vin à Maurice a été une "affaire d’hommes" mais les choses changent et nous nous imposons dans ce monde. La première femme était Pascaline Chettiar, suivie par Delores Malin et maintenant moi - nous sommes vraiment très fières. J’espère que d’autres femmes choisiront cette voie ! »
Dites-nous en plus sur le concours du Meilleur sommelier de Maurice et sur votre préparation pour votre victoire.
« Le matin, nous avions la demi-finale. Nous avions une feuille avec différentes questions (assez difficiles je dois avouer), puis des calculs, des connaissances sur les vignobles, une dégustation par écrit ainsi qu’une présentation avec des étiquettes mondiales.
Après le déjeuner, nous avons eu trois tests pratiques : un jeu de rôles pour tester nos connaissances sur différentes références, une dégustation de vins doux, un accord mets-vins et un débat sur « l’impact du changement climatique sur les vignobles européens et les solutions potentielles à ce problème ».
À 15 h, les trois finalistes ont été annoncés.
La finale était composée de 5 ateliers : explication sur les eaux, correction de cartes de vins, dégustation sensorielle de deux vins, identification des sols, argumentation commerciale et identification de spiritueux. »
Parlez-nous de votre entraînement avant de tenter le concours.
« Je me suis beaucoup entraînée pour ce concours. Je voulais vraiment gagner :)
Tous les jours, je m’entraînais avec différentes personnes. Les sommeliers, les barmans, et même les stagiaires m’ont aidée.
J’ai aussi beaucoup étudié de chez moi, en écrivant des notes de dégustation, en faisant des recherches et en écoutant des podcasts sur le vin et des vidéos de concours sur le trajet pour aller au travail et rentrer chez moi.
Mon voyage en vallée de la Loire en juin a aussi aidé. »
